Anasayfa » Diagnostic et stadification du cancer du rein
Le stade du cancer du rein est généralement mesuré par la taille de la tumeur, si elle s'est propagée ou non à d'autres structures voisines, si les ganglions lymphatiques sont impliqués et si le cancer s'est propagé ou métastasé à d'autres parties du corps, comme les poumons ou les os.
L’étape est élaborée à partir des résultats du rapport pathologique combinés aux résultats chirurgicaux finaux. Bien qu'une biopsie, utilisant une aiguille pour prélever un échantillon de tissu de la tumeur rénale, puisse aider à confirmer le diagnostic, elle n'est généralement pas réalisée pour le cancer du rein. La raison en est que le résultat de la biopsie n’est généralement pas aussi précis que les résultats obtenus en retirant la totalité de la tumeur et en déterminant son grade. De plus, les biopsies peuvent rendre complexe la planification de l’approche chirurgicale la plus optimale et peuvent également provoquer la propagation du cancer à la zone où la biopsie a été réalisée.
Les tests qui fournissent les informations les plus utiles sur le cancer du rein d'un patient sont les tomodensitogrammes. Les tomodensitogrammes fournissent les informations les plus précises sur le grade et le stade du cancer du rein pour prendre des décisions de traitement. Certains patients peuvent subir une IRM ou une échographie pour diagnostiquer un cancer du rein, mais ceux-ci peuvent ne pas être en mesure de déterminer avec précision le stade du cancer du rein. L’objectif est de fournir les informations les plus précises sur votre cancer du rein afin d’élaborer un plan de traitement personnalisé à votre situation clinique.
En raison de leur pharmacocinétique spécifique, les agents chimiothérapeutiques du cancer du rein sont généralement bien tolérés par la majorité des patients oncologiques. Grâce aux nouveaux agents chimiothérapeutiques oraux du cancer du rein tels que le Sunitinib, le Sorafenib et le Temsirolimus, des études ont montré que l'efficacité antitumorale n'est pas liée à l'insuffisance rénale chronique du patient. La dialyse sanguine n'a pas d'indication claire dans le cancer du rein et serait potentiellement efficace si elle pouvait prouver son activité anti-tumorale. C'est le cas de l'Interleukine-2.
Les effets secondaires ou, mieux encore, les effets toxiques observés à la suite du traitement contre le cancer du rein varient d'un patient à l'autre. Les effets varient directement proportionnellement à la dose de chimiothérapie utilisée, à la durée d'exposition aux substances détectées, à l'état de santé général du patient et aux traitements antérieurs, par exemple radiothérapie, immunothérapie. Les effets toxiques ne sont connus que grâce au processus d'inhibition de la substance utilisée sur les organes conjoints du corps. Ces phénomènes limitent l'utilisation de quelques agents de chimiothérapie ou mieux dit, ils sont traités avec prudence, notamment chez les patients présentant une fonction rénale diminuée.
Vers 50% des patients, le cancer du rein est identifié dès la première consultation du patient chez un urologue, à travers des tumeurs rénales (sans symptômes). Spécifiques aux tumeurs rénales sont : l'hématurie, la présence de sang dans les urines, les maux de dos, l'hémoptysie, la pollakiurie (émission fréquente d'urine), la masse abdominale, l'érythrocytémie (trop de globules rouges dans le sang). D'autres symptômes généraux peuvent être : asthénie (sensation de fatigue) ; transpiration surtout pendant la nuit ; dysplasie; perte de poids importante.